Le Coin Politique des Pays Oubliés
Je Traduis cet article sur le Ruanda ( écrit originalement en Espagnol ) pour vous montrer les dangers du journalisme partisan.
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Condamnés à vie deux journalistes pour inciter le génocide de 1994 du Ruanda
Afrol News, 03.12.2003 Le Tribunal Pénal International pour Ruanda (TPIR) a condamné aujourd'hui, à la prison à vie, deux journalistes pour avoir incité, depuis ses médias, au génocide, à l'extermination et à la persécution perpétrés dans ce pays en 1994. Selon le tribunal, les journalistes ont incité la haine contre l'ethnie Tutsi.
Les deux condamnés sont Ferdinand Nahimana et Hassan Ngeze. Nahimana a été fondateur et idéologue de la Radio Télévision Mille Collines, tandis que Ngeze dirigeait le journal Kangura, informe l'Organisation des Nations Unies (ONU).
Pour sa part, Jean-Bosco Barayagwiza, haute directrice de Radio Télévision Mille Collines et membre fondateur de la Coalition pour la Défense de la République, a été condamné à 35 années de prison sous les mêmes accusations, selon les mêmes sources.
Pour le TPIR, "bien qu'aucun des condamnés ait été devant le microphone, les trois ont dirigé et ont utilisé la radio et la presse en Ruanda pour inciter et favoriser des sentiments de haine contre l'ethnie des Tutsis", qui constitue une minorité du pays. Plus encore, les coupables ont utilisé les médias pour inciter à la population à l'extermination des tutsis et des membres de l'ethnie majoritaire Hutu, informe l'ONU.
Dans les émissions de RTLM, les présentateurs sont arrivés à inciter aux Hutus à manger le coeur des Tutsis morts et assuraient à la population que les tombes du pays n'étaient pas pleines.
Kangura, pour sa part, a publié en 1990 les dix commandements Hutus, qui appelaient les gens à ne pas avoir de la piété en vers les Tutsis. Après le processus contre les militaires, ce jugement aux médias a été le plus important du Tribunal pour Ruanda.
Entre 700.000 et 1 millions de Tutsis et Hutus modérés ont été assassinés dans le génocide de 1994, dont on sait maintenant qu'a été soigneusement projeté par le gouvernement extrémiste Hutu et ses collaborateurs. Le Tribunal Criminel International pour Ruanda fait des recherches sur les principaux responsables du génocide et il a augmenté, récemment, son nombre de magistrats pour pouvoir conclure ses tâches jusqu'à l'année 2008, comme il est prévu.
Article pris au: afrol News http://www.afrol.com
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